28 NOVEMBRE 2011 : LES CHANCES DE VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA

Publié le par jfmulowayi

Par François Mulowayi

13 juin 2011

Conformément au calendrier de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le premier et unique tour couplé de l’élection présidentielle et législative est prévu au 28 novembre de l’année en cours. Plus que quelques cinq petits mois nous séparent de cette date historique ; celle qui va voir le peuple de la République démocratique du Congo (RDC) exercer le choix qui va déterminer son destin des cinq années avenir.

Plusieurs candidats se sont déjà déclarés au poste de Président de la République démocratique du Congo parmi les quels monsieur VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA, président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) et président honoraire de l’Assemblée Nationale.

A la tête d’une coalition électorale regroupant un nombre « impressionnant » de ses anciens collègues députés et partis de la sphère politique du pays, a en croire certaines sources médiatiques, le candidat KAMERHE RWAKANYINGINYA caresse déjà l’idée d’être élu président de la RDC.

Certains spéculateurs vont même plus loin jusqu’à lui donner la victoire électorale avec 41% de suffrage exprimé devant Joseph KABILA KABANGE, président en exercice crédité de 30% d’intention de vote et Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, leader de L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) qui obtiendrait 29% de voix à l’issu des élections de novembre 2011.

Plutôt que de spéculer comme d’aucuns aiment à le faire, nous allons examiner les chances de monsieur VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA de gagner les joutes électorales qui se profilent à l’horizon en rapport avec l’homme, ses idées et les attentes du peuple congolais.

LES ATTENTES DU PEUPLE CONGOLAIS

Très brièvement, après autant d’années caractérisées par une misère sans nom, le peuple congolais, visiblement déçu par les élections de 2006, aspire au mieux vivre ; il aspire à vivre avec dignité à l’instar des autres citoyens du monde civilisé.

La misère en RDC n’est pas une fiction, c’est une réalité qui a rattrapée plus de 90% de la population congolaise selon les statistiques des institutions internationales de développement, le peuple congolais ne demande pas mieux aux dirigeants que de le sortir de cette misère par une gouvernance solidaire, une juste redistribution des ressources du pays.

La misère est d’autant perceptible sur toute l’étendu de la république que la mendicité à gagner presque toutes les couches de la population, la flatterie est devenu un mode de vie et le reflexe de survie a éloigné toute idée de dignité d’un peuple résigné.

La misère noire, celle qui caractérise la vie dans les villes et villages de la RDC oblige les congolais à courir à tue-tête derrière des dons, au point que les faiseurs des cadeaux interprètent, à tord et à travers, cet instinct de survie comme un engouement d’une population laissée pour compte en leur faveur.

Outre l’éradication de la pauvreté aigue responsable de la misère noire, le peuple congolais a soif d’avoir à construire au cœur d’une Afrique irresponsable, du moins d’après les très récents événements, un Etat des droits réellement démocratique. Ce rêve, tient au fait qu’il n’existe plus, au pays de Patrice Emery LUMUMBA, un Etat ou ce qui permet d’en avoir un ; un pouvoir et une force publique dissuasifs au service du peuple. Nul n’a besoin de porter des lunettes pour s’en rendre compte, le simple bon sens permettant de se rendre à l’évidence que l’Etat est absent dans tous les secteurs de la vie nationale. La corruption a dépassé tous les niveaux imaginables dans l’appareil public, la mendicité, sinon la raquette par les hommes en uniformes, le viol et… tout simplement la loi du plus fort sont autant des règles qui régissent la vie de la collectivité RD Congolaise d’aujourd’hui.

En deux mots, le peuple aspire à UN CHANGEMENT PROFOND dans tous les domaines de la vie nationale.

Le programme de campagne de VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA ou le projet de société que son parti essaye de vendre au peuple congolais vient à point nommé. Lors de son passage au Canada, le candidat KAMERHE RWAKANYINGINYA a parlé de la construction d’un Etat des droits en RDC comme une des priorités de son programme de gouvernement en rapport avec les élections de novembre 2011.

Sur ce plan, le candidat KAMERHE RWAKANYINGINYA a mieux fait de reprendre dans son programme ce qu’a été le leitmotiv du combat politique de l’UDPS depuis le début des années quatre-vingt, combat qui a permis de susciter au sein du peuple l’aspiration à un Etat des droits, gage d’une démocratie seine et d’une gouvernance transparente et comptable.

LA PERSONNALITE DE VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA

Ancien compagnon de Mze Laurent Désiré KABILA, ancien ministre, ancien directeur de campagne du président Joseph KABILA KABANGE aux élections de 2006, ancien Secrétaire Général du Parti présidentiel PPRD  et ancien speaker de l’Assemblée National,… l’homme ne passe pas inaperçu.

Apres plus de dix années dans les mailles du pouvoir, monsieur KAMERHE RWAKANYINGINYA est un acteur politique dont le « savoir-faire » n’est plus à démontrer. Diplômé en économie et polyglotte de son état, VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA est un homme habile, intelligent et félin.

Il faut cependant noter que la personnalité de chaque candidat joue un rôle déterminant dans chaque compétition électorale, ceci est autant valable pour la RD Congo que pour les autres pays de la planète. Celle de VITAL KAMERHE ne pourra pas déroger à cette règle, du reste universelle.

Malgré sa bonne foi, VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA n’a pas la carrure qu’il faut pour apporter le CHANGEMENT  PROFOND auquel aspire le peuple congolais depuis des lustres, un véritable Etat des droits qui ne peut être qu’un travail acharné par des hommes et des femmes de conviction compte tenu de la situation de non Etat dans laquelle se trouve le pays depuis plus de 50 ans. L’histoire plus proche de nous nous permet de formuler cette conclusion que nous appuyons par des arguments suivants:

1.      Comme Président de l’assemblée nationale, monsieur KAMERHE RWAKANYINGINYA est l’auteur d’un moratoire sur la double nationalité en flagrante violation des lois de la république et de la constitution du pays. En plus du moratoire, c’est un secret de polichinelle, VITAL KAMERHE a fait obstruction à l’éclosion de la justice et de la vérité en ne permettant pas a l’Assemblée Nationale de procéder aux discussions sur les différents rapports sur les pillages des richesses de la RDC (Rapports produits par des commissions parlementaires ad hoc), se faisant ainsi complice des pilleurs des richesses des paisibles citoyens congolais qui sont restés impunis jusqu’à ce jour. Candidat à la présidence de la république, VITAL KAMERHE déclare s’entourer des anciens pilleurs qu’il espère convertir, au mépris de la sagesse qui dit : Qui a bu, boira. VITAL KAMERHE n’ignore pas que transformer un ancien pilleur est un pari plus que risqué, mais sa personnalité, celle d’un homme avide de pouvoir, lui dicte son comportement de « rassembleur ». A-t-il pu convertir les faucons mobutistes qui l’avaient rejoint aux cotés du président Joseph KABILA ?

2.      Sur le plan de la promotion des droits et libertés, VITAL KAMERHE, ancien ministre de l’information, avait déjà montré ses limites pendant qu’il était aux affaires en perpétuant la privatisation de la radio et la télévision nationale (RTNC). Aujourd’hui, il fustige le fait que les media publiques ne sont pas ouverts aux opposants alors que quant il en avait le pouvoir, il s’en est servi, en bon communicateur, pour instrumentaliser l’opinion ; mieux il n’avait jamais travaillé pour les libéraliser au profit du peuple, ignorant qu’il en faisait partie.

3.      Monsieur KAMERHE RWAKANYINGINYA est l’un des artisans et pas le moindre  du retard que connait le processus électoral actuellement. Pour des raisons de calcul électoraliste, il n’a pas œuvré pour la mise en place des instruments juridiques (loi électorale) et techniques (CENI) favorisant une élection libre, démocratique et transparente au moment où il était président du parlement. Félin, il est l’un des premiers acteurs à fustiger le retard que connait le processus électoral actuel alors que, le connaissant, il avait été l’un des plus grands défenseurs attitrés d’un prolongement indéfini du mandat de Joseph KABILA. Maintenant qu’il est de l’autre coté de la route, c’est de bonne guerre…

4.      Monsieur  KAMERHE RWAKANYINGINYA n’a pas encore fait ses preuves en réalité, il ne nous a pas encore montré qu’il a changé lui qui a reconnu qu’il a fait partie des voleurs sans les dénoncer tous et sans promettre de restituer ce qu’il a lui-même volé au peuple congolais ; il ne nous a pas encore démontré son degré de résistance face à la force de l’argent, cette machine a laquelle il n’a pu jusqu’alors résister. Il n’a donné aucune garanti en ce qui concerne sa probité, surtout lorsqu’on connait le rôle qu’il a joué et pire, la controverse autour de son rôle dans l’exploitation illicite des minerais à l’Est de la RDC. KAMERHE RWAKANYINGINYA est certes peut être un homme de talents, mais, comme la plupart de ses congénères,  il n’est pas un homme de conviction ; il est resté en ce vingt et unième siècle finissant, naïvement ou consciemment, treize années au service d’un pouvoir répressif promouvant les intérêts d’une poignée de personnes sans avoir le moindre courage de dénoncer ces maux jusqu’au jour où il lui est enjoint de quitter la barque.

VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA n’a pas de raison de se disculper, il avait déjà eu l’occasion de voir un modèle de combat pour la démocratie et un Etat de droits au sein même de la nation contre toute menaces et malgré les brimades ; il avait sciemment choisi le camp des oppresseurs d’un peuple aspirant à la liberté et au progrès jusqu’à ce que, par la force des choses, il a été contraint à partir. Il a besoin de beaucoup de temps pour apprendre, pour faire ses preuves, pour enfin convaincre le commun des mortels. 

5.      Monsieur KAMERHE RWAKANYINGINYA a le profil d’un homme enthousiaste qui confond ses rêves à la réalité, un homme résolument impatient et avide de lucre. L’opinion se rappellera de son ouvrage intitulé « Pourquoi j’ai choisi J.KABILA ». Ce livre est la preuve évidente que le futur candidat est incapable de lire entre les lignes dans la mesure où quelques petites années après, il est obligé de battre en retraite devant ces propres arguments. Il n’est ni suffisamment lucide ni constant dans sa vision, bref, il est tout simplement versatile.

A coté des limites évidentes que présente la personnalité de monsieur KAMERHE RWAKANYINGINYA, sa double personnalité, il y a une hypothèque sérieuse  son élection liée aux soupçons qui pèsent sur sa double nationalité congolaise et rwandaise. Connaissant les acteurs politiques congolais pour qui tous les moyens sont bons pour éliminer un adversaire et tirant les leçons de la campagne électorale de 2006, ce débat resurgira, certes avec des documents à l’appui s’il en faut.

Contrairement à ce que nous avons entendu lors du passage de l’ancien speaker de l’assemblée nationale en occident, il ne peut être conçu le rejet du régime de KABILA sans un réel et profond rejet de ces acharnés artisans dont VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA.

KAMERHE RWAKANYINGINYA ET L’ARITHMETIQUE ELECTORALE EN RDC

Sur le plan de l’arithmétique électorale, VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA, ne possédant de base électorale sûre que dans la province du Sud Kivu qui représente 6% de l’ensemble de l’électorat congolais (2 009 336 d’électeurs attendus pour la province sur un total de 31 000 003 électeurs en RDC), il n’a pas une base sociologique qui lui permettra de se faire élire à la magistrature suprême de la RDC. S’il compte sur ses alliés, il est clair que ceux-ci, opportunistes comme lui, vont vite se rendre compte qu’ils pourront être les véritables artisans de sa victoire et, ce faisant, pourraient lui imposer la règle des primaires pour avoir un candidat qui réuni le consensus qui pourra être un autre acteur politique de la coalition. Connaissant les politiques congolais, il n’est pas exclut que certaines personnalités de sa coalition lui vole la vedette peu avant ou durant les primaires qu’il suggère ou encore,  comme c’était le cas avec la désignation du Porte Parole de l’opposition, le blocage lui oblige soit  de se présenter seul ou de partir avec une coalition fragilisée aux élections de 2011.

Or, tout seul, VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA aura du mal à dépasser la barre de 6% aux élections présidentielles de 2011 alors qu’il a des concurrents dont les fiefs électoraux approchent chacun les 35% de l’électorat. Même en alliance, parier sur la victoire de VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA ressemble à un rêve platonique, une absence de réalisme.

La victoire aux élections de 2011 ne sera l’apanage que des candidats, chacun en ce qui le concerne, dont le fief électoral représente un grand ensemble, atout impératif pour une victoire électorale, et qui seront en mesure de nouer des alliances utiles, qui ne consiste pas en un simple positionnement dans l’unique but du partage des postes après les élections.

La stratégie électoraliste basée sur la distribution du gâteau avant même que les élections ne puissent avoir lieu ayant montré ses limites en RDC par rapport à la capacité des coalition de travail au bien-être de la population, VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA doit apprendre à se montrer innovateur lui qui, après avoir conseillé a Joseph Kabila de nouer des alliances parfois contre-nature dans le seul et unique but de conquérir le pouvoir, vient tout récemment d’attribuer l’échec de la législature finissant au fait que la primature avait été octroyé au PALU du patriarche Antoine GIZENGA. Ceci devrait suffit pour lui apprendre que l’idée de nouer les alliances avec tout ce qui bouge dans le vulgaire but de conquérir le pouvoir sans aucun idéal ni vision ne permettra pas à relever les défis qui attendent la RDC demain.

Les alliances plus large, d’autres candidats à l’instar de Monsieur Pay Pay, un homme très respectable et qui l’est toujours,  les avaient noué en 2006. Cependant, le résultat, lors qu’il n’était pas la résultante d’un achat de conscience au moyen de l’argent, il a dû se plier à la logique de l’enracinement de chaque candidat dans son fief naturel et de la taille du fief de chacun et de sa capacité individuelle à rafler les voies dans les fiefs des autres candidats au moyen des alliances. Nous avons une illustration au premier tour de l’élection présidentielle en 2006 : JP BEMBA fils de Jeannot BEMBA à l’équateur, Antoine GIZENGA dans la province de Bandundu et dans une partie de Kinshasa, ZANGA Mobutu fils du maréchal Mobutu à l’équateur, …

Cette illustration montre qu’en dehors de l’achat de consciences auquel se livrent certains candidats, les alliances ne sont fructueuses qu’en fonction de la base sociologique des personnes qui se mettent ensemble et de l’aura du candidat lui-même. Penser que la simple présence en nombre « impressionnant » des hommes politiques, du reste imprévisibles, dans une coalition est un gage de la victoire électorale est une partie de délire.

Point n’est cependant besoin de présenter la personnalité des acteurs qui constituent la plate forme mise en place par VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA, il faut avoir vécu loin, très loin de la RDC pour accorder ne fut ce que un petit pourcent de chance à ses alliés ; wait and see !

LA STRATEGIE DE VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA

Pas naïf du tout, VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA essaye de ratisser le plus large possible pour, acteur infatigable du pouvoir pour le pouvoir et surtout, pour l’enrichissement personnel, présenter à son ancien mentor Joseph KABILA une coalition politique qui lui permet d’avoir un mot à dire, de traiter d’égal à égal. Il est tout à fait regrettable pour les acteurs politiques qui rejoignent le camp de VITAL KAMERHE de ne pas se rendre compte du double langage de celui qui exige, là où il se donne peu de chance d’avoir le leadership, l’union autour d’un programme commun pendant qu’il appelle au rassemblement autour de sa candidature sans faire allusion à ce fameux programme commun qu’il présente ailleurs comme préalable.

Ceux des congolais qui vont tomber dans son charme doivent savoir qu’ils risquent d’en sortir pendant qu’il se fera tard, les congolais sont à ce point murs qu’ils ne peuvent se tromper sur le choix judicieux à effectuer en 2011.

Les multiples déclarations du leader de l’UNC de cette période marquée par les tractations électorales, démontrent que VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA pourrait, à la dernière minute, tourner le dos à sa coalition si jamais il se rend compte qu’il ne peut en aucun cas avoir le pouvoir par celle-ci.

Le programme ambitieux dont parle VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA n’est qu’un prétexte fallacieux pour s’attirer la sympathie des occidentaux qu’ils connait favorables à un ticket avant les élections dont le principal enjeu est de restreindre la liberté d’action future des vrais acteurs de la victoire électorale.

VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA le sait pertinemment bien : Un programme ambitieux, il l’avait eu en 2006. Le vrai défi d’alors, d’aujourd’hui et de demain pour la RDC, c’est d’abord d’avoir des hommes et des femmes de conviction pour relever le pays et construire la nation, le programme ambitieux ne pourra être qu’un outil conçu par eux et autour duquel ces dignes fils et filles du pays vont conjuguer les efforts. Le programme à lui seul ressemble à ce plat moisi qui nous avait déjà été présenté en 2006 par l’AMP et qui aujourd’hui a plus servi à détourner les deniers publics qu’à reconstruire le pays. VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA ne découvre t il pas avec nous aujourd’hui que la réhabilitation de 5 km du boulevard du 30 juin à Kinshasa a coûté plus de 80, 000,000 de dollars américains, soit 1 600 % plus que ce qu’il aurait dû normalement coûter. Ce détournement qu’il dénonce dans son entretien avec un quotidien belge ne montre t il pas la limite d’un programme ambitieux sur papier qu’il a défendu bec et ongle lors de la campagne présidentielle de 2006 à coté de Joseph KABILA.

Lors qu’il parle du programme ambitieux qui peut battre Joseph KABILA en 2011, envisage t il de rejoindre ce dernier si jamais il se démontrait que c’est lui qui a ce programme dont rêve Vital KAMARHE ? Dans ce cas, si le programme est la seule motivation qui pourrait le rapprocher des autres opposants, pourquoi a-t-il quitté son ancien allié Joseph KABILA en qui il reconnait la capacité d’avoir un programme ambitieux difficile à battre.

Etant donné les 90% d’illettrés que regorge la RDC, Vital KAMARHE peut il estimer aujourd’hui le pourcentage des congolais qui ont eu la chance ne fut ce que de lire le programme du candidat Joseph KABILA en 2006 ; se souvient il avoir engagé son candidat dans un quelconque débat sur son programme dans le but de convaincre les électeurs ? N’avait il pas déconseillé à son candidat de participer au débat du second tour qui porté sur le programme de gouvernement, en violation des dispositions légales ? Ne se souvient il plus de sa sorti fracassante sur la rfi à ce propos pour justifier l’inopportunité d’un débat sur le programme avant l’élection présidentielle!

Les arguments avancés et faits relevés ci-haut nous permettent de conclure que Monsieur VITAL KAMERHE RWAKANYINGINYA, loin d’avoir une quelconque chance de l’emporter aux présidentielles de novembre 2011,  n’a pas le profil du candidat unique de l’opposition qui doit être une garantie infaillible pour l’alternance en RDC.

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